Les métiers du cinéma

23/03/2021

Production, distribution et exploitation

Ces trois métiers sont essentiels pour les films car ils déterminent le budget et leur visibilité par le grand public au niveau national ou international, etc.

Le producteur de cinéma choisit les projets filmiques qu'il veut financer et dans lequel il voit un potentiel. Il peut également choisir le réalisateur avec lequel il veut travailler, l'accompagner et l'épauler dans la prise de décision des choix artistiques et dans les étapes de production du film. Le producteur se charge également de réunir les éléments financiers, administratifs et judiciaires afin d'assurer le bon déroulement du tournage du film. Le producteur fait acte de représentant pour la société de production dans laquelle il travaille et, sur le plateau de tournage, ce dernier est représenté par le directeur de production.

Une fois le film produit, il ne reste plus qu'à le faire visionner par un public cinéphile ! Afin que le film soit visible et atterrisse dans les fameuses salles de cinéma que nous connaissons si bien, il faut faire appel à un exploitant. L'exploitant gère une salle de cinéma et bénéficie de différents statuts : soit salarié, soit entrepreneur. Le mot exploitant peut également désigner les sociétés qui possèdent et gèrent plusieurs salles de cinéma (par exemple : UGC, Gaumont, Pathé, ...).

En parallèle du métier d'exploitant s'exerce le métier de distributeur qui est en lien étroit avec le producteur. Le rôle du distributeur est de programmer des films dans des salles de cinéma situées dans un territoire et pour une durée précise. Le distributeur doit dans un premier temps acquérir les droits d'exploitation auprès du producteur.

L'animation dans le cinéma et ses métiers

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Croquis d'un animateur travaillant à l'ancienne sur une plaque de verre.

Le cinéma ne consiste pas seulement à faire de prises d'images en temps réel. En effet, il existe aussi le cinéma d'animation dont le principe est de créer, dessiner les images du film. Pour cela, on trouve également des métiers spécialisés que voici :

L'animateur 2D/3D va, grâce à différents logiciels, son ordinateur et sa tablette graphique, donner vie à des personnages en animant leurs expressions et mouvements afin de donner l'illusion d'une autonomie du personnage. Il a pour objectif de rendre l'animation fluide et vivante afin qu'on puisse ressentir les émotions transmises par les personnages. L'animateur 2D/3D tient un rôle important dans le monde du cinéma, avec les effets spéciaux, dans le monde de l'animation et du jeu vidéo. L'animateur est avant tout un artiste qui doit maîtriser le dessin, les mouvements et les volumes.

Pour le bon déroulement de la fabrication de l'animation, il est nécessaire de faire appel à un développeur pipeline qui va se charger de créer des scripts d'automatisation, afin de relier les différents logiciels d'animation entre eux. Le développeur pipeline est primordial car il permet de faciliter le travail de tout le monde en créant des plug-ins (soit ajouter des petits programmes) rendant ainsi l'utilisation de certains logiciels plus facile.

Si votre rêve est de produire des effets spéciaux aussi épiques que ceux du dernier Avengers : Infinity War, ne cherchez pas plus loin et devenez infographiste des effets spéciaux. L'infographiste des effets spéciaux participe à la production d'un film en composant des éléments hors caméra qui incorporeront ensuite les plans filmés. La règle d'or pour l'infographiste est de créer un univers qui soit en concordance avec le scénario.

Le layout man sonne un peu comme un nom de super héros quelque peu étrange mais détrompez-vous car il s'agit en fait d'un métier considéré comme un « pivot » permettant de passer du story-board à la réalisation. Le layout man se charge d'isoler des éléments tels que des personnages et décors pour déterminer le cadrage de chaque plan. Son rôle est de rendre le story board concret. Ce travail est fastidieux mais important car grâce aux indications et préconisations du layout man, les animateurs peuvent effectuer leur travail de manière plus efficace.

Le rigger (aussi appelé builder) est un métier qui se base sur la technique du rigging qui consiste à doter un personnage d'un squelette en 3D grâce à un système d'axes mobiles qui permettent de le rendre vivant et réaliste. Il serait temps de mettre un peu de couleur dans tout ça ! Qui de mieux que le matte painter pour s'en charger. D'un point de vue historique, la tâche du matte painter consistait à peindre un décor sur une plaque de verre qui était ensuite placée devant la caméra. Bien que les techniques aient énormément évolué, le matte painter reste toujours la personne sur qui compter pour faire un décor ou une œuvre d'arrière-plan artificiel. Afin de produire un décor de qualité, le matte painter s'appuie sur un « color script » qui est un descriptif constitué de références concernant l'ambiance, la lumière et des précisions sur des éléments graphiques du décor. Pour s'exécuter, le matte painter récolte des «références», soit des images préexistantes qu'il va étudier, afin de produire l'environnement qu'il avait imaginé au préalable. Différentes techniques peuvent être utilisées : des montages photos, l'utilisation de la 3D, la peinture numérique ou la combinaison de toutes ces techniques.

Les métiers disparus

Le cinéma est un art existant depuis la toute fin du XIXème siècle. Au début en noir et blanc et muet, le cinéma a connu des corps de métier propres à cette époque.

Dans les prémices de cet art qui évolue dans l'Amérique du XIXème siècle, les films étaient projetés dans des foires et des saloons avant de se sédentariser et de s'implanter dans des salles nommées « nickelodéons ». Étant donné que les films étaient muets, il y avait souvent un bonimenteur dans la salle. Le bonimenteur animait les salles et faisait office de présentateur ainsi que de commentateur. Ce métier a disparu dès les années 1908 car jugé inutile face à un public instruit qui ne nécessitait plus d'assistance pour lire les sous-titres.

On trouvait également dans les salles un pianiste (ou tapeur) qui avait pour objectif de créer une ambiance sonore. Néanmoins, le but premier du pianiste était de camoufler les bruits de cliquetis de l'appareil de projection. Ce « métier » a disparu avec les débuts du cinéma parlant en 1927.

Ce qui se rapprocherait le plus de cette ancienne profession de nos jours serait le compositeur. Celui-ci crée des bandes sons qui illustrent retranscrit l'ambiance du film.

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